lundi 7 juillet 2008

Présentation du stage de français

Français sans Frontières
La mission … autrement

« Je pourrais me demander, Quel genre de mission Dieu envisage-t-il pour moi ?,

alors que je devrais plutôt demander, > Quel genre de moi Dieu veut-il pour Sa mission à Lui ?
– Christopher Wright

Stage de français à Stolac






La rivière Bregava passe au centre de Stolac








FSF rencontre Svi Zadjeno et l'ambassade française











Enida (à droite), directrice du Centre de jeun
esse







Chers amis, coéquipiers du
stage de français à Stolac (prononcé "Stô-latch") : Je me présente d'abord : je m'appelle Ben Beckner, j'ai 53 ans, je suis marié et père de 4 enfants, dont la dernière, Rachel, a 16 ans et est en fin de seconde au Lycée Saint Marc à Lyon. Avec l'aide d'une petite équipe surtout lyonnaise (mais aussi un peu aixoise), j'ai créé une association 1901—Français Sans Frontières—qui depuis 2004 organise des courtes missions en forme de stages—pour la plupart, de la culture et de la langue françaises—d'abord en Russie, ensuite en Ukraine, au Liban, et en Bosnie-Herzégovine.


Ce court stage à Stolac, en BiH, est unique à bien d'égards, en tout cas pour FSF :

* Stolac, il y a à peine 15 ans, fut la scène d'un génocide des Bosniaques (Bosniens musulmans) commis par le Conseil croate et l'Armée croate (catholique)
* Stola
c n'est pas une ville universitaire, donc nos élèves seront des Bosniens de tous âges et de tous niveaux de connaissance du français
* Notre stage se fera en partenariat avec Svi Zajedno, une association bosnienne qui, avec l'aide d'une subvention de l'Ambassade de France, a créé une maison des jeunes en 2007, le seul lieu de Stolac où les jeunes peuvent se rencontrer

* En plus des l'apprentissage du français, un autre but du stage est de contribuer à la réconciliation des Croates (Bosniens catholiques) et Bosniaques (Bosniens musulmans), en mélangeant les 2 populations dans ces cours. En contravention des lois, les écoles à Stolac restest ségrégées
* Notre initiative de stage à Stolac est en réponse à la demande de l'attaché culturel de l'Ambassade de France à Sarajevo.

Donc, ce stage à Stolac sera une nouvelle expérience pou
r nous tous. Malgré tous nos efforts de préparation, il y aura des imprévus. Nous avons besoin que Dieu nous guide pour nous rendre utiles pour son service dans cette municipalité meurtrie si récemment par la guerre civile et la fratricide (il faut savoir que les 3 "ethnies" bosniennes—Croates catholiques, Serbes orthodoxes, et Bosniaques musulmans—sont génétiquement identiques : elles ne sont divisées que par l'histoire et les guerres des religions dans la région.)

Commençons déjà maintenant à intercéder pour et à demander la bénédiction de Dieu pour cette ville, son maire, l'association Svi Zajedno et sa directrice Enida, ceux qui participeront à nos classes, et nous-mêmes.





Enida avec 2 bénévoles du Centre de jeunesse










Deux jeunes hommes de Stolac










Le salon du Centre de jeunesse







Ce stage FSF, comme tout stage en courte-mission, doit prendre en compte au moins 5 choses :
1. Les buts fixés par les organisateurs
2. Le contexte dans lequel il s'organise (Stolac, en BiH, en 2008)

3. Les stagiaires (leur niveau de français ; situation familiale, économique, religieuse, et spirituelle)

4. Les équipiers français (vos talents et vos intérêts, vos motivations et objectives)
5. Dieu !


Le but premier que partagent les organisateurs bosniens et français et l'Ambassade française, c'est d'établir un contact positif—des relations d'amitiés—entre Bosniens, d'origine croate et bosniaque, et Français. Et ce par le biais de l'intérêt pour la langue et culture françaises. Depuis un an ou deux, une Française monte de Mostar à Stolac tous les samedis pour donner des cours d'initiation à la langue française. Il semble que plus de 100 habitants de Stolac, de tous âges, ont suivi plus ou moins régulièrement ces cours. Voilà la matière brute avec laquelle nous avons à travailler. Notre expérience a démontré que c'est surtout les relations vives avec des francophones de souche qui motivent l'apprentissage du français.
Il s'agit d'un échange culturel, bien que ces échanges se fassent généralement en français (avec sans doute un recours à l'anglais !). Donc en plus de présenter certains aspects de la lanque et de la culture francçaises, nous demandons aux Bosniens de nous présenter aussi leur culture, leur musique, leurs danses...






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